Comment Pekin utilise l'IoT pour réduire la pollution atmosphérique
June 22

Comment Pekin utilise l'IoT pour réduire la pollution atmosphérique

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Quand l'IoT combat la pollution de l'air à Pékin

En Chine, la pollution atmosphérique atteint un tel niveau qu'il est difficile pour les habitants d'apercevoir un coin de ciel bleu : un nuage de particules embrume en permanence les plus grandes villes du pays. Pékin, la capitale connaît régulièrement des pics de pollution et se voit recouverte d'un brouillard toxique, surnommé le smog. Cette pollution atmosphérique se trouve à l'origine de milliers de décès, un nombre évalué à 4 400 par jour selon une étude publiée par l'ONG californienne Berkeley Earth. Si les autorités chinoises ont toujours cherché à minimiser le problème, elles ont tout de même par le passé tenté de prendre des mesures contre ce nuage toxique, notamment pendant les jeux Olympiques de 2008.

Mais depuis 2014, la Chine a décidé de prendre le problème à bras le corps en utilisant des technologies de haut vol. L'Environmental Protection Bureau (EPB), l'agence en charge de la protection de l'environnement pour la ville de Pékin, a signé cette année-là un partenariat avec IBM pour une période de dix ans afin de développer le projet "Green Horizons". Ce programme s'appuie sur deux piliers technologiques : l'IoT (l'Internet des Objets) et l'informatique cognitive. Celle-ci représente une nouvelle évolution dans le domaine de l'informatique : les données collectées par le biais des objets connectés sont traitées et transformées en connaissance. IBM a déjà prouvé ses compétences dans ce domaine par le biais de son ordinateur intelligent, Watson.

Dans le cadre de la lutte contre la pollution atmosphérique à Pékin, ces deux technologies combinées permettent tout d'abord d'améliorer considérablement les prévisions d'émissions de particules dangereuses. Certes, la capitale chinoise grande comme 160 fois Paris possédait déjà des capteurs capables de détecter les polluants. Mais avec le concours d'IBM, ces prévisions sont 30% plus précises et peuvent couvrir une période de dix jours. L'entreprise s'appuie pour cela sur des sondes, station et satellites météorologiques, mais aussi les caméras surveillant la circulation et les réseaux sociaux. Les données collectées permettent de créer des modèles et proposer des solutions pour limiter l'émission de particules polluantes : circulations alternées, suspensions temporaires des activités industrielles... Prises à l'avance, ces décisions permettent aussi d'avoir un impact moins traumatisant sur les activités économiques. L'objectif de "Green Horizons" est aussi d'amener la capitale chinoise à utiliser différemment ses sources d'énergie qui reposent pour le moment largement sur la combustion du charbon.

Pékin a annoncé vouloir réduire de 25 % l'émission de particules polluantes. La capitale chinoise a déjà annoncé une réduction de 20% de la pollution de l'air. Elle semble donc sur la bonne voie.

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